Santé
Les affiches de campagne de prévention contre le sida doivent être autorisées à Compiègne
[Signez la pétition !]
mardi 22 novembre 2016
La presse nous alerte sur une situation inconcevable ce 22 novembre 2016 : "Philippe Marini fait retirer les affiches de prévention contre le sida à Compiègne."
Empêcher les messages de prévention utiles contre le sida est grave et irresponsable.
L'homophobie et le sectarisme ne doivent en aucun cas être acceptés à Compiègne.
La campagne de prévention proposée par le Ministère des Affaires sociales et de la Santé est une campagne sans tabou.
C'est aussi une campagne qui s'inscrit pleinement dans un contexte où la vigilance doit être au rendez-vous pour éviter que la maladie prenne de l'ampleur.
La santé des Compiégnois et la lutte contre toute forme de discrimination doivent être au coeur de l'action quotidienne de nos élus locaux.
Nous demandons sans délai à Philippe Marini, Maire de Compiègne de revenir sur sa décision d'empêcher l'affichage de la campagne de prévention santé pour lutter contre le sida à Compiègne.
Le Groupe Compiègne Gagnante
Richard VALENTE, Solange DUMAY, Frédéric PYSSON - Conseillers municipaux socialistes et écologistes
Santé en danger à Compiègne ?
vendredi 20 décembre 2013
Pourquoi les délais de rendez-vous chez les médecins s’allongent-ils dangereusement ?
Pourquoi les médecins en âge de partir en retraite (65 ans) ne trouvent ils pas de successeurs ?
Pourquoi les jeunes médecins ne veulent ils plus s'installer à Compiègne, dans ce bel environnement, à une heure de Paris ?
Pourquoi Compiègne devient-il un vrai désert médical comme le reste de l'Oise : 224 médecins pour 100 000 habitants dans le département contre 300 au niveau national)
Que s'est il donc passé ?
1. D'abord une sélection draconienne des étudiants en 1ère année de médecine qui a désespéré des milliers de jeunes qui auraient sans doute été de bons médecins.
Les pouvoirs publics auraient dû desserrer cet étau depuis plus de 10 ans (temps moyen de formation d'un médecin).
2. Ensuite, et c'était prévisible, la féminisation de la profession et l'organisation des jeunes couples ne permet plus de travailler 50 à 60 heures par semaine.
3. Les prix de l'immobilier, les impôts locaux sont, sans doute, dissuasifs à Compiègne.
4. Enfin un centre ville de moins en moins attractif, sans cinéma.
Pourquoi la municipalité n'a t'elle pas répondu à l'appel à l'aide des médecins pour encourager l'installation de jeunes confrères : créer une maison médicale comme cela se fait dans bien des villes avec médecins, dentiste, infirmières, kinésithérapeute.
C'est ce que la gauche et les républicains proposent comme mesure prioritaire et urgente.
Marie-Christine JULIEN